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    • 17 JUIN 20
    Au CIUSSS de l’est-de-l’ile-de-Montréal, nous sommes tous essentiels! !

    Ce midi, les travailleuses et les travailleurs du CIUSSS de l’est-de l’ile-de Montréal se rassemblent devant l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour rappeler qu’il y a urgence d’agir pour améliorer les conditions de travail de tout le personnel du réseau. Ils ont déroulé une gigantesque bannière à partir du toit de l’établissement. Par ses offres en négociation, le gouvernement de la CAQ fait la démonstration qu’il n’a pas de vision d’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux. Ses propositions ne répondent pas aux besoins du personnel et constituent, dans bien des cas, des mesures temporaires qui génèrent des injustices sur le terrain.

    « Les offres du gouvernement sur le plan salarial ne sont certainement pas à la hauteur! 5 % sur trois ans, c’est garantir qu’encore une fois les salarié-es vont s’appauvrir, dénonce la vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Véronique de Sève. Nous en appelons au contraire à un sérieux coup de barre. Il faut réinvestir dans nos services publics, dans notre réseau de santé et de services sociaux. C’est précisément à cause des politiques d’austérité, des réformes centralisatrices et des mauvaises conditions de travail que nous nous sommes retrouvés avec une telle crise sur les bras, dans les CHSLD notamment. L’heure est à la mise en place de solutions structurantes ».

    « Le réseau de la santé et des services sociaux, c’est une longue chaîne dont tous les maillons sont essentiels, poursuit le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Jeff Begley. En ce sens, l’approche du gouvernement manque cruellement de vision et elle ne répond pas à nos besoins sur le terrain. Tous les salarié-es ont besoin d’être entendus et mieux soutenus. Nous vivons tous des surcharges de travail, nous avons tous besoin de mieux protéger notre santé et d’assurer notre sécurité au travail et nous entendons tous casser le cycle de l’appauvrissement dans le secteur public, avec une attention particulière à la situation de celles et ceux qui gagnent le moins. »

    « Dans ses priorités de négociation, le gouvernement laisse sur les lignes de côté des milliers de travailleuses dont la contribution est pourtant inidispensable au bon fonctionnement du réseau, déplore le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS de l’est-de l’ile-de Montréal (CSN), Marc Cuconati. Pensons au personnel de l’administration ou à celui de nombreux services qu’on dit auxiliaires mais qui, vraiment sont au cœur de la chaîne des soins et services. Ces négociations doivent permettre à tout le personnel d’améliorer son quotidien. ».

    « Même quand vient le temps de reconnaître le travail de celles et ceux qui sont au front chaque jour de la crise COVID, le gouvernement y va de mesures inéquitables qui divisent les gens au lieu de prendre une approche globale. Cela crée des insatisfactions c’est certain car le mauvais message que leur envoie le gouvernement, leur employeur, c’est que tout le monde n’a pas la même importance poursuit la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Dominique Daigneault. C’est pour cette raison que la CSN revendique toujours une formule beaucoup plus simple et équitable d’une prime uniforme pour toutes et tous de 3 $ l’heure ou de 4 $ l’heure pour celles et ceux qui donnent davantage de disponibilité ».