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    • 07 FÉV 15
    La FFARIQ retire une plainte contre la CSN…

    …parce que non-fondée, pour une deuxième fois consécutive !

    La Fédération des familles d’accueil et des ressources intermédiaires du Québec (FFARIQ) vient de se désister d’une plainte  déposée contre la CSN pour soi-disant avoir été victime d’intimidation.
    Le désistement a eu lieu ce hier le 6 février 2015 lors d’une audition devant la Commission des relations du travail (CRT) qui n’a duré que quelques minutes. C’est la deuxième fois en moins de trois mois que cette association se désiste à la toute dernière minute parce que ses plaintes sont non fondées et irrecevables, voire même frivoles!

    En janvier dernier, la FFARIQ a mené tout un battage médiatique à grands frais contre la CSN, notamment, l’accusant sans preuve d’avoir exercé de soi-disant gestes d’intimidation et d’avoir apparemment tenu des « propos mensongers et déloyaux (…) constituant même à ses yeux une atteinte directe, illégale et délibérée à la réputation de la FFARIQ ». Or, ce sont ces mêmes propos indéfendables qui sont à l’origine du présent désistement de la FFARIQ devant la CRT !

    La FFARIQ se discrédite elle-même
    Le 28 novembre 2014, soit deux jours avant la tenue d’une audition prévue le 1er décembre, la FFARIQ s’est désisté d’un autre recours logé devant la CRT. En effet, le 24 octobre, elle avait intenté une poursuite contre trois personnes militantes du Cœur-du-Québec et contre la CSN pour avoir, entre autres, organisé des séances d’information auprès de familles d’accueil de la région. Toutefois, l’intervention judicieuse et efficace des avocats de la CSN a vite fait de la faire reculer parce que son recours était insoutenable : l’audition a tout simplement été annulée (voir avis de la CRT ci-joint).
    Fait à noter, parmi les personnes poursuivies, figuraient deux ex-membres de la FFARIQ, qui ont vu leur foyer être fermé abusivement par le Centre jeunesse en 2013 et 2014. La FFARIQ a alors refusé de les défendre devant les tribunaux, jugeant que « les coûts associés à de telles poursuites représentent un fardeau économique trop lourd par l’UES 800 et la FFARIQ. »
    La FFARIQ contre ses propres membres
    La propension de cette association à tirer sur tout ce qui bouge semble être devenue sa marque de commerce depuis les derniers mois alors qu’elle multiplie les recours en tous genres, et ce, à même les cotisations de ses membres ! Le 12 novembre 2014, une famille d’accueil de Montréal, dont la ressource a été fermée abusivement, a obtenu une décision favorable de la Commission des relations du travail (CRT). La Commission a statué que la plainte formulée contre la FFARIQ pour mauvaise foi ou pour avoir agit de manière arbitraire ou discriminatoire, était parfaitement recevable. Dans sa défense, la FFARIQ a tenté sans succès de faire valoir l’incompétence de la CRT à entendre cette cause, qui relevait selon elle du domaine strictement privé. L’audition sur le fond sera entendue le 7 avril prochain à Montréal. Nous y reviendrons assurément dans un prochain bulletin d’information.
    Ce qui frappe ici dans toutes ces histoires, c’est de constater comment la FFARIQ, qui invoque pourtant le lourd fardeau économique entraîné par la défense juridique de ses membres, n’hésite aucunement à dépenser l’argent des cotisations quand des membres s’opposent à ses propres décisions !