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    • 24 AVR 19
    Exiger le portrait complet du TSO pour mettre fin à l’épidémie

    Pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), il est urgent d’avoir le portrait complet du temps supplémentaire obligatoire (TSO) pour l’ensemble du personnel du réseau. C’est un outil essentiel pour s’assurer de mettre fin à l’épidémie de TSO.

    Le TSO est utilisé de manière croissante dans le réseau, aussi bien pour les infirmières que pour plusieurs autres titres d’emploi. La FSSS-CSN proposait récemment trois solutions pour mettre fin à l’épidémie de TSO dans le réseau.

    1. Rehausser les structures de postes en augmentant et valorisant les postes à temps plein pour stabiliser les équipes de travail.
    2. Offrir des formations payées en milieu de travail pour attirer le personnel et combler les postes vacants.
    3. Mettre en place un mécanisme national d’encadrement du temps supplémentaire qui pénalise les employeurs qui ont recours au TSO avant de s’assurer que l’ensemble des salarié-es pouvant effectuer un quart de travail ont été contactés.

    Si la FSSS-CSN accueille favorablement la volonté ministérielle d’établir le portrait de la situation, la Fédération veut s’assurer que les données intègrent l’ensemble des phénomènes de temps supplémentaire. Par exemple, il faut s’assurer de prendre en compte la question des gardes qui est très répandue dans le réseau, notamment au CHU Sainte-Justine.

    « Il faut avoir l’ensemble des données en main pour mettre fin à l’épidémie de TSO. Pour cela, on a besoin de connaître l’ampleur du recours au temps supplémentaire, au TSO et aux gardes. Et il faut avoir les données pour tous les titres d’emploi du réseau parce que ce phénomène se répand grandement. Ce qu’il faut par-dessus tout, c’est que ce portrait nous mène à éradiquer cette pratique de gestion qui surcharge le personnel du réseau », explique Félix-Olivier Bonneville, représentant des professionnel-les en soins de la FSSS-CSN.