Une année 2020 remplie de détermination!

Réunis cette semaine à Saint-Sauveur, en conseil fédéral, les délégué-es des syndicats FSSS–CSN, représentant 110 000 travailleuses et travailleurs de la santé, des services sociaux et des services de garde, ont remis aujourd’hui une carte de souhaits géante à la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.

^[1]L’année 2020 sera l’occasion de mesurer l’attachement véritable de la ministre et de tous ses collègues de la CAQ à l’égard de services publics de qualité. En effet, pour sortir nos réseaux de la crise actuelle, il faudra investir dans le principal atout des services publics : celles et ceux qui les assurent, au quotidien.

En santé et services sociaux, les négociations de 2020 seront en effet cruciales pour mettre en œuvre des solutions concrètes visant à combattre la surcharge de travail et pour améliorer tant les conditions de travail et de pratique que les salaires. Il en va de la capacité du réseau à attirer et retenir la main-d’œuvre.

Dans les services de garde, l’avenir est pour le moins inquiétant, car une pénurie de personnel pointe également à l’horizon avec de nombreux départs à la retraite prévus au moment où on observe une baisse marquée des inscriptions dans les cégeps. La généralisation des maternelles quatre ans, ce qui fragiliserait durement le réseau, n’aide en rien pour attirer la relève.

Face à ces défis, les membres de la FSSS–CSN redoubleront d’ardeur en 2020, une année qui sera assurément marquée par la détermination et la mobilisation des travailleuses et des travailleurs.

Carte de souhaits

^[2]« En tant que ministre responsable des aîné-es, vous savez à quel point le soutien des services publics, tout au long de la vie, est essentiel pour assurer à chacune et à chacun le droit de vivre et de vieillir dans la dignité », rappellent les salarié-es dans la carte de souhaits remise au bureau de Marguerite Blais.

« Nos services publics ont souffert grandement des politiques d’austérité et des compressions budgétaires imposées par les gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans, rappelle le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley. Les travailleuses et les travailleurs qui sont le cœur et l’âme de ces services à la population en ont fait les frais si lourdement qu’aujourd’hui les services publics ne constituent plus du tout un employeur de choix, ni pour les jeunes qui réfléchissent actuellement à leur choix de carrière, ni bien sûr pour celles et ceux qui croulent sous la surcharge au quotidien. Un grand coup de barre s’impose dès maintenant. L’État québécois a les moyens d’assurer de bonnes conditions de travail à tous ses salarié-es. C’est une question de choix politique. »