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    • 29 JUIL 14
    Syndicalisation et négociation au Syndicat des employés-es du CPE « Chez ma Tante »

    Le vice-président régional de la FSSS-CSN, Michel Cyr, vient soutenir les éducatrices en CPE

    Dans le cadre de sa tournée des syndicats aux Iles-de-la-madeleine, Michel Cyr, vice-président régional de la FSSS-CSN, tient à souligner l’engagement et la persévérance des éducatrices du CPE « Chez ma Tante » à Fatima. En effet, il y a un peu plus d’un an jour pour jour, les travailleuses du CPE ont obtenu leur droit à la syndicalisation et la reconnaissance de l’existence de leur syndicat.

    Après un rigoureux processus démocratique de consultation auprès des membres, elles ont déposé leurs demandes auprès de l’employeur et attendent toujours de poursuivre les négociations qui piétinent depuis plus de 3 mois.

    Comme l’indique Michel Cyr : « Nous comprenons très mal pourquoi l’employeur s’engage dans la voie de la rigidité alors que nous sommes très près d’obtenir un règlement satisfaisant pour les deux parties. Ce genre de comportement nuit aux relations de travail et a pour conséquence d’envenimer le climat de travail ».

    Après 2 journées de négociation au mois de mars 2014, le syndicat et l’employeur sont arrivés à une entente de principe sur presque l’ensemble de la première convention collective. Néanmoins, plusieurs points importants sont encore en litige et l’employeur refuse de poursuivre les discussions. Pourtant, les demandes syndicales sont justes et légitimes : conciliation travail-famille, respect de l’ancienneté, maintien des congés pour faire face aux intempéries propres à la réalité des insulaires. « Les éducatrices veulent obtenir un horaire de 4 jours par semaine afin de concilier leur travail et leur vie familiale, tout en répartissant équitablement les heures disponibles dans un souci de justice et d’équité. En tant que Centre de la petite enfance, l’employeur est très mal placé pour rejeter ce type de demande », de renchérir Michel Cyr.

    Sur le plan de l’ancienneté, les travailleuses veulent simplement rétablir ce qui aurait dû être fait depuis longtemps : le respect et la reconnaissance.

    Selon Michel Cyr, « l’attitude de la partie patronale est incompréhensible. Tout employeur qui a à cœur le bien-être et la rétention du personnel sait très bien que le respect de l’ancienneté est primordial. Il s’agit simplement de la reconnaissance des années de service et dévouement des travailleuses envers le CPE. »

    Le Conseil d’administration refuse de rencontrer les travailleuses

    Après maintes demandes de rencontre auprès du conseil d’administration du CPE, les membres du syndicat sont exaspérés. En effet, dans l’esprit de partager leurs préoccupations et les raisons qui les ont amenés à se syndiquer, les travailleuses ont demandé au syndicat de rencontrer le conseil d’administration afin d’établir un dialogue. Malheureusement, celui-ci refuse catégoriquement de les rencontrer.

    « En l’absence d’une présidente, la vice-présidente actuelle du CPE, madame Nancy Arseneault, devrait avoir la décence de rencontrer le syndicat afin d’établir des canaux de communication. La situation ne peut pas continuer ainsi. Le dialogue est fondamental et le conseil d’administration doit prendre ses responsabilités », d’affirmer M. Cyr.