Le travail des préposé-es qui œuvrent dans les unités de retraitement des dispositifs médicaux est incontournable dans le réseau de la santé et des services sociaux. Pourtant, la contribution des travailleurs et travailleuses qui appartiennent au titre d’emploi de préposé à la stérilisation, et ce, malgré la désuétude du vocable stérilisation, n’est pas suffisamment reconnue. C’est pourquoi la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) profite de la semaine des préposé-es au retraitement des dispositifs médicaux pour exiger du gouvernement Couillard qu’il valorise davantage le travail de ces préposé-es.
La FSSS-CSN, l’organisation syndicale représentant la majorité des préposé-es au retraitement des dispositifs médicaux, déplore que le gouvernement ne soit pas plus proactif pour reconnaître les compétences de ces préposé-es. Au travers des années, ils ont vu leurs tâches augmenter, en plus de recevoir plus de formation, sans pour autant voir leur reconnaissance salariale s’améliorer. Leur rôle est essentiel dans les hôpitaux, bien que leur travail est trop souvent dans l’ombre. C’est grâce à leurs compétences si les patient-es peuvent être opérés en toute sécurité.
« Partout au Québec, c’est grâce à la contribution incontournable des préposé-es au retraitement des dispositifs médicaux si nous pouvons opérer les patient-es de manière efficace et sécuritaire. Le gouvernement doit passer à l’action ! Il a tout en main pour mieux reconnaître le travail de ces femmes et de ces hommes ! Nous allons continuer de l’interpeller sans relâche pour valoriser le travail de ces préposé-es », lance Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.