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    • 31 OCT 18
    Le gouvernement Legault doit favoriser le réseau des services de garde éducatifs

    L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) dévoile une étude qui propose au gouvernement Legault de favoriser le réseau des services de garde éducatifs plutôt que les garderies privées.

    Depuis 2007, le nombre de garderies privées non subventionnées a augmenté de 1382 %. Voilà l’héritage que nous laisse la gouverne libérale. Il est grand temps de renverser la vapeur et de mettre nos billes à l’endroit où on offre le meilleur pour nos enfants : dans le réseau des services de garde éducatifs. 

    L’IRIS propose non seulement de revoir le financement à la hausse du réseau pour effacer les effets de l’austérité libérale, mais aussi d’investir pour convertir les garderies privées en CPE et pour créer de nouvelles places dans le réseau des services de garde éducatifs.

    Dans la conclusion de l’étude, l’IRIS énonce :

    « Dans cette note, nous avons rappelé les impacts néfastes de l’action gouvernementale des dix dernières années. Au moment où un nouveau gouvernement arrive au pouvoir à Québec et considérant les promesses faites aux électeurs d’abolir la modulation des tarifs des services de garde subventionnés, il nous a semblé opportun d’indiquer qu’une telle mesure, tout aussi nécessaire soit-elle, était insuffisante. Il faut activement faire la promotion des services de garde sans but lucratif, et les propositions avancées en ces pages permettraient d’atteindre un tel objectif.

    D’un côté, les garderies non subventionnées cesseraient de se financer par l’entremise des fonds publics, ce qui aurait comme impact de rendre leur tarif d’inscription prohibitif pour la majorité de la population; de l’autre, les parents auraient des places disponibles dans de nouveaux CPE afin d’assurer la continuité des services. Le chemin entamé en 1997 par la création de cette institution toute particulière à la société québécoise peut se poursuivre, à la condition bien sûr que le présent gouvernement priorise les intérêts des jeunes enfants du Québec plutôt que ceux des propriétaires de garderies à but lucratif. »

    Pour consulter l’étude, cliquez ici