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    • 03 NOV 20
    Les services à la population de la Fondation Santé Gatineau doivent se maintenir

    La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et le Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO–CSN) demandent à la Fondation Santé Gatineau de revenir sur sa décision de licenciement collectif pour maintenir les services aux usagères et usagers.

    La Fondation Santé Outaouais a pris la décision de mettre un terme à ces services des dépanneurs et boutiques des établissements du CISSS de l’Outaouais. À cela s’ajoute le fait que les services de stationnement et de casse-croute gérés par la fondation sont réduits depuis plusieurs mois. Cela a mené au licenciement collectif de 27 des 37 employé-es de la fondation. Depuis cette annonce, le syndicat a multiplié les interventions pour trouver une solution pour maintenir les services à la population et les emplois. Malheureusement, l’employeur refuse toujours de transmettre l’information permettant de discuter conjointement d’un plan de relance.

    « Cette décision de l’employeur fait mal aux usagères et usagers comme aux employé-es. Pour nous, il s’agit clairement d’une atteinte à la qualité d’hébergement des usagers qui ont déjà à subir les contrecoups de la pandémie. Nos services ont déjà été rentables par le passé, il faut trouver une solution pour les relancer ! », lance Réjean Vaillant, président du syndicat des travailleuses et travailleurs de la Fondation Santé Gatineau – CSN.

    « Couper des postes en pleine pandémie, c’est inacceptable ! Nous sommes inquiets que les services à la population soient totalement éradiqués. Cette décision a aussi un impact négatif sur les travailleuses et travailleurs du réseau de la région qui ont encore moins accès à de la nourriture », explique, Daniel Roy, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

    « Nous dénonçons ce licenciement collectif et tendons la main à la fondation et au CISSS. Travaillons ensemble pour redonner ces services appréciés. Ces employé-es sont au rendez-vous auprès des usagers chaque jour et il faut revenir sur cette décision », de conclure, Alfonso Ibarra Ramirez, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO–CSN).